Le Raza, cuisine colorée

RAZA

J’ai eu la merveilleuse opportunité de joindre quelques blogueurs foodies pour une soirée au Raza la semaine dernière.  Un menu 6 services nous a été présenté, cuisiné par le Chef et propriétaire Mario Navarrete Jr.  J’ai vécu une expérience où le plaisir était présent autant au niveau visuel que gustatif. Le chef nous a indiqué qu’au Raza, il changeait le menu à tous les jours car il n’aimait pas nécessairement offrir la même chose à sa clientèle.  Le menu propose une cuisine latine réinventée qui vous titillera les papilles autant que les yeux.

Pour commencer ce festin, le chef nous a concocté un potage de champignons fumé au bois de pommier. Un potage à base de champignons, de crème beurre et d’épices, qui était fumé devant nous.  J’ai appris un petit truc durant la réalisation du potage: toujours mettre l’huile en premier et le beurre à la toute fin, car le beurre a tendance à brûler. Le potage était délicieux, le goût de fumée était présent sans être trop persistant, un mélange pratiqué par des mains de maître. Comme vous pouvez le constater sur la photo, la soupe est d’abord fumée dans un contenant, puis recouverte d’une pellicule plastique juste avant d’être servie sur les champignons.

bois de pommier
Le chef enfume la soupe
champignons pour le potage
soupe finale
Le chef nous explique la soirée

Pour continuer le repas, nous avons eu droit à un ceviche de Cardeau d’été.  Le Cardeau est un des plus grands poissons plats et sa chair est tendre et savoureuse.  Le ceviche était à base de sel, d’ail, de jus de lime et de chlorophylle de piment jalapenos et serrano.   Le tout était servi sur un lit de patate douce ainsi que d’encre de seiche.  Un délice qui mariait bien douceur et piquant.

Le chef nous a avoué aimer servir un plat plus crémeux après un ceviche.  Notre troisième service fût donc ce qu’il appelle « the garden », un plat que j’ai apprécié car il était haut en couleur: une purée de pomme de terre dans laquelle il avait caché une sauce faite de fromage frais semblable au ricotta.  Sur le dessus du plat, il a ajouté des asperges, des carottes, des fleurs ainsi que des champignons qu’il a fait sécher et réduit en poudre.  Les champignons ainsi réduits donnaient un aspect très intéressant à ce plat.  Une huile huancaina épicée était également ajouté à l’ensemble pour rehausser le goût du jardin.

Le jardin

Suivant cette proposition, M. Navarrette Jr nous a fait découvrir un plat plus piquant, composé de pommes de terre à chair bleu, de crevettes cuites sous vides, et de piment aji amarillo.  Un mélange sweet and sour qui était bien relevé.  J’ai adoré ce plat.

patate à chair bleu

C’était presque la fin mais nous avons eu droit à deux desserts sublimes.  Le premier, une gelée de fleur de la Jamaïque sur laquelle était déposées des pastilles de purée de fruits glacées, les vertes aux kiwi, épinard et avocat et les jaunes, à la mangue.  C’était très frais et le tout fondait en bouche.  J’ai vraiment apprécié.  Le chef m’a même donné le reste des pastilles de fruits qu’il avait fait pour la démonstration, j’ai donc eu droit à un petit plus que j’ai dévoré (haha!)

pastilles glacées
gelée de fleur de la Jamaique

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Pour terminer le repas en beauté, un gâteau au maïs surprenant cuit au micro-onde, accompagné d’un tapioca de maltodextrine au nutella accompagné de crème glacée au sucre de canne.  Le maltodextrine, mélangé avec le nutella, crée de petites boules (style caviar) de nutella qui fondent littéralement en bouche. Moi qui adore les desserts, j’étais aux anges. Une expérience à renouveler le plus rapidement possible. –

tapioca maltodextrine
Dessert

Fondant au chocolat + caramel

Recette de fondant :

  • 3 oeufs
  • 2 jaunes d’oeufs
  • 3 c. à soupe de sucre
  • 1/2 tasse de beurre non salé
  • 120 g de chocolat mi-sucré, haché
  • 50 g de pépites de chocolat noir 75%
  • 1/3 tasse de farine

Chauffer le four à 190 °C (375 °F).  Beurrer et fariner 4 ramequins d’environ 1/2 tasse.  Dans un bol, fouetter les œufs, les jaunes d’œufs et le sucre jusqu’à blanchiment.  Dans une casserole à feu très doux, faire fondre le beurre. Ajouter le chocolat et remuer jusqu’à ce qu’il soit fondu. Incorporer délicatement au mélange précédent. Ajouter la farine en pliant.  Répartir dans les ramequins et cuire au centre du four environ 10 minutes (pas plus de 10 minutes). Renverser immédiatement dans une assiette. Le centre du gâteau devrait être coulant.  Ajouter une boule de crème glacée, du caramel à la fleur de sel, des fruits ou encore des noix pralinées.

* Cette recette est celle de Ricardo modifiée légèrement.

** Ma recette de caramel. –


Poulet au lemon curd

Poulet au lemon curd (général tao au citron)

Cette superbe recette m’a été suggérée par ma collègue de travail Suzanne! Depuis, c’est une de mes préférées.

Ingrédients:

Environ 4 portions

  • 1 1/2 lb de poitrine de poulet coupée en morceaux
  • 1 tasse de farine non blanchie tout usage, ajoutez-en au besoin
  • gros sel
  • 2 cuillères à soupe d’huile végétale,
  • 1 cuillère à soupe de vinaigre blanc ou de vinaigre de riz
  • 1/2 tasse de bouillon de poulet
  • 1 1/4 tasse de lemon curd * (voir ici pour la recette de Josée Di Stasio)
  • 1/4 tasse d’eau chaude
  • le zeste d’un citron
  • 2 oignons verts hachés finement

Préparation :

Avant de plonger dans la sauce

Enrober le poulet dans la farine, assaisonner avec un peu de sel.  Faire chauffer une grande poêle à feu vif. Incorporer le poulet et faire dorer 3 ou 4 minutes. Retirer le poulet de la poêle et la remettre sur le feu. Réduire à feu moyen. Ajouter un trait de vinaigre dans la poêle et laisser évaporer (attention aux vapeurs). Ajouter le bouillon de poulet dans la poêle et racler les jus de cuisson avec un fouet.  Délayer le lemon curd avec l’eau chaude.  Ajouter le lemon curd au reste des ingrédients et mélanger.  Remettre le poulet et laisser mijoter pendant 1 à 2 minutes pour épaissir la sauce.  Retirer la casserole du feu, ajouter les oignons verts et le zeste, et mélanger.  Servir avec du riz et des légumes de votre choix.

* J’ai lancé un débat cette semaine pour trouver la traduction française de lemon curd. Les résultats étaient donc : crème de citron, tartinade de citron, cossetarde au citron, etc.  Cette recherche m’a permis de constater que le terme lemon curd est plus approprié même s’il est en anglais !

** C’est une recette parfaite si vous avez raté votre lemon curd et qu’il est trop liquide. –

Un aperçu des nouveautés (par Hubert Cormier nutritionniste)

Nouveautés! Quels seront les produits qui envahiront les tablettes des supermarchés prochainement?

Le Natural Products Expo West (NPEW) est l’un de ces salons où il est possible de voir les nouvelles tendances dans le domaine des produits de santé naturels et de l’agro-alimentaire. Il se tient annuellement à Anaheim, en Californie. Au total, il y a plus de 3000 exposants qui nous présentent leurs produits, les nouveautés d’une marque bien établie, de nouveaux concepts issus directement du secteur « recherches et développements »  ou bien encore la possibilité de faire des partenariats. En déambulant dans les cinq différents halls, il est possible de trouver de vraies petites merveilles. Tour d’horizon de mes découvertes du NPEW 2011.

Tout d’abord, s’il y a bel et bien une tendance qui s’est imposée cette année, il s’agit des vitamines liquides. Il y en a pour tous les goûts et pour toutes les bourses également. Ces vitamines reviennent généralement plus chères que celles en gélules ou comprimés, mais conviennent parfaitement aux enfants. Il faut savoir qu’une personne en santé n’a pas réellement besoin de prendre des vitamines, outre les femmes enceintes et celles qui allaitent, ou encore celles en âge de procréer qui doivent prendre une multivitamine contenant de l’acide folique. De plus, au Québec, comme nous sommes situés quelques parallèles au nord de la Californie, il est recommandé à tous de prendre un supplément de vitamine D les mois d’hiver. Les personnes âgées de plus de 50 ans devraient le prendre à l’année et le combiner à un supplément de vitamine B12. La morale de l’histoire : inutile de dépenser pour des vitamines liquides, qu’elles soient présentées sous forme d’eau embouteillée, de shooters, de vaporisateurs, etc. Ces concepts sont axés uniquement sur le marketing.  De plus, en analysant le tableau de la valeur nutritive de plusieurs vitamines présentes à l’exposition, on constate rapidement que les doses sont parfois exagérées. Qui a réellement besoin de 400% de sa valeur quotidienne en vitamine C en buvant une once d’un produit X, alors qu’on peut atteindre facilement les recommandations en croquant dans une orange, un kiwi ou des poivrons rouges? La compagnie Liquid Revolution offrent des produits intéressants, dont une multivitamine liquide nommée Calm Multi pour les enfants qui contient des oméga-3, des vitamines et minéraux ainsi que certains acides aminés.

Un produit intéressant, mais toutefois pas encore en vente au Canada puisqu’il a été lancé durant l’exposition, provient de la compagnie Advance3. Cette entreprise a développé une multivitamine liquide à boire pour les enfants offerte dans des petites bouteilles de 125 millilitres (qu’on peut également recycler…) Une teinte bleue vient égayer la solution et ce sont les Schtroumphs qui en font la promotion! Advance3 a également conçu des multivitamines pour adultes, mais attention, elles sont très sucrées…

Une vague déferlante d’eau de coco déferlait sur le salon! En effet, plusieurs compagnies nous vantaient les bienfaits de cette eau. Avec un goût un peu fade quoique légèrement exotique, elle a tout pour plaire. Elle est très rafraîchissante et permet de faire changement des eaux de sources embouteillées. La compagnie O.N.E la propose même en format pratique TetraPak! Pour le format de 8 onces (donc 1 tasse), on y retrouve 43 kilocalories, 4 grammes de glucides et de la vitamine A, du potassium, du calcium, du magnésium et du fer. L’eau de coco contient donc quelques électrolytes qui sont si importants à remplacer après une séance d’entraînement ou en cas de déshydratation!

Vous pensez que c’est fini? Je n’ai à peine effleuré le sujet!

Donc, à suivre très bientôt pour vous parler de GURU, la boisson énergisante québécoise, les pestos LeGrand et des produits offerts par Revolution Foods.

http://www.onedrinks.com/

http://www.advance3labs.com/products/smurfs-kids-multi-vitamin

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V pour Végé, les carnivores infidèles

Lorsqu’une nutritionniste lance un livre végétarien, on pourrait s’attendre à quelque chose de peu palpitant. Ce n’est pas le cas de Catherine Lefebvre et son livre « Les carnivores infidèles« , qui a piqué ma curiosité.  Elle nous y propose « 60 recettes végés pour tromper notre boucher ».  J’ai assisté au lancement de ce livre et je dois dire que la brochette (jeu de mot alimentaire haha) de collaborateurs de ce livre impressionne.  Si vous connaissez le web 2.0 ou les foodies montréalais, ces noms vous diront sans doute quelque chose : Bobby Grégoire, Katerine-Lune Rollet, Andrea Doucet Donida, Laurent Lasalle, Marie-Annick Boisvert, Gildas Meneu, et plusieurs autres, se sont prêtés au jeu.  J’ai bien hâte de tenter les recettes suivantes : aussi sexy qu’un pain de viande, pas de steak, blé d’inde, patates, lasagne pour frileux, burger avec pas d’viande.

Je vous présente donc ma première recette testée et approuvée :

Salade dépanneuse par Émilie Dansereau

Ingrédients:

2 tasses de quinoa rouge (j’ai utilisé du blanc)

1 conserve de 540 ml de pois chiches

1 poivron rouge coupé en dés (faute de poivron, j’ai mis du céleri)

1 tasse de brocoli coupé en petits morceaux

1/2 tasse de menthe fraîche ciselée

jus de 1 citron et son zeste

Préparation :

Mélanger tous les ingrédients ensemble et déguster. J’ai accompagné le tout d’un roulé au fromage et jambon, pour mon lunch demain ce sera parfait. –

L’orthorexie deuxième partie (collaboration : Hubert Cormier)

L’orthorexie

Voir la première partie ici

Les orthorexiques suivront à la lettre les recommandations diététiques et les appliqueront au quotidien, ce qui peut s’avérer moins drôle pour l’entourage devant composer avec ce nouveau mode de vie. L’entourage sera confronté également à l’apparition de nouvelles manies qui, à la longue, peuvent devenir envahissantes et peuvent même provoquer l’isolement du sujet atteint d’orthorexie.  Parmi ces manies, la lecture constante d’étiquettes et des tableaux de la valeur nutritive, peser tous les aliments, vérifier les modes de fabrication, s’assurer des qualités organoleptiques des aliments consommés, s’assurer qu’aucun pesticide n’a été utilisé pour la production des légumes et des fruits, calculer les apports en nutriments tels les oméga-3 et la liste pourrait s’allonger encore et encore!

C’est ainsi que la personne devient de moins en moins fonctionnelle dans son quotidien et qu’une rigidité croissante s’installe. Cela peut même provoquer un isolement créé par la situation. Il devient alors difficile de faire toutes les sorties habituelles telles que d’aller manger au restaurant ou bien être reçu chez des amis ou de la famille par crainte de devoir manger ce qui est proposé. Les personnes souffrant d’orthorexie redouteront souvent de manger à l’extérieur, car elles ne connaîtront pas les ingrédients entrant dans la recette, le mode de préparation, la salubrité des aliments, etc. L’idée de ne pas avoir le contrôle sur ce qui est servi poussera les orthorexiques à l’auto-exclusion lors de certaines circonstances, ce qui peut avoir des impacts sur le plan des relations interpersonnelles. Il n’est pas facile de devoir se résigner à se cuisiner un souper seul à la maison alors que tout notre entourage a bien du plaisir autour d’une bonne table.

Quels sont les recours?

Comme l’orthorexie est avant tout un trouble psychologique, il importe de s’entourer des bonnes personnes pour démystifier les causes de l’apparition de la pathologie et ainsi résoudre le problème. Il peut s’avérer utile de consulter un psychologue puisque certaines causes recèlent des problèmes sous-jacents. L’adage « un esprit sain dans un corps sain » n’aura jamais été aussi vrai. Pour les orthorexiques, la perfection n’est pas uniquement physique, mais semble également être d’origine spirituelle. Pour eux, toutes ces restrictions alimentaires et l’art de manger sainement ont des connotations de pureté intérieure. L’aide d’un nutritionniste peut aider à se remettre sur le droit chemin par rapport à l’alimentation et vaincre ses manies par l’abolition de certaines croyances ou mythes qui ont renforcé le sentiment de rigidité. Le traitement peut alors s’échelonner sur des années. Plus il est commencé tôt, plus il sera gage de succès.

Il faut demeurer vigilant et être capable de se poser les bonnes questions. Tout est une question de jugement. Il est possible de pousser sa réflexion sur ses propres comportements en répondant aux dix questions du test de Bratman :

  1. Passez-vous plus de 3 heures par jour à penser à votre régime alimentaire?
  2. Planifiez-vous vos repas plusieurs jours à l’avance?
  3. La valeur nutritionnelle de votre repas est-elle à vos yeux plus importante que le plaisir de le déguster?
  4. La qualité de votre vie s’est-elle dégradée, alors que la qualité de votre nourriture s’est améliorée?
  5. Êtes-vous récemment devenu plus exigeant(e) avec vous-même?
  6. Votre amour-propre est-il renforcé par votre volonté de manger sain?
  7. Avez-vous renoncé à des aliments que vous aimiez au profit d’aliments «sains»?
  8. Votre régime alimentaire gêne-t-il vos sorties, vous éloignant de votre famille et de vos amis?
  9. Éprouvez-vous un sentiment de culpabilité dès que vous vous écartez de votre régime?
  10. Vous sentez-vous en paix avec vous-même et pensez-vous bien vous contrôler lorsque vous mangez sain?

En répondant « oui » à quatre ou cinq des questions ci-dessus, vous révélez qu’en ce qui concerne votre alimentation, mieux vaudrait avoir une attitude plus détendue. En répondant oui à toutes les questions, vous montrez que vous êtes complètement obsédé par le fait de manger sainement.

À la lumière de toutes ces réflexions, mieux vaut allier plaisir et saine alimentation dans un mode de vie actif, sans trop de restriction alimentaire, qui amèneraient un sentiment de culpabilité! On se fait plaisir et sur ce, bon appétit!

Par Hubert Cormier nutritionniste

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La cabane à sucre urbaine

La cabane

Beau en mausus !

Photo des chefs, gracieuseté Bicom communication

Après la première édition 2010 avec le chef Danny St-Pierre (Auguste, Toqué), la Cabane remet ça pour une deuxième année consécutive avec les chefs Patrice Demers (les desserts de Patrice, Les 400 coups) et Marc-André Jetté (Le Newton, Deca 77, Bu, Les 400 coups).  Une vue sur le fleuve ainsi que sur le vieux Montréal, un décor éclectique avec des accents urbains et un menu sucré-salé nous attendaient dans cette cabane à sucre réinventée.

La Cabane prend place dans la Scena.  Située dans le vieux port, la salle était décorée pour l’occasion avec des créations des artisans de Monde Ruelle.  On se retrouve alors dans un lieu mélangeant folklore et look urbain.  Les premiers items que l’on remarquent sont les magnifiques lampes qui ornent l’espace repos ainsi que la gigantesque tête d’orignal suspendue au milieu de la salle à manger.  J’ai apprécié également la petite forêt qui meuble l’accueil devant les grandes portes vitrées de la Scena.

La soirée commença par un cocktail d’ouverture composé de bière Unibroue, de thé glacé ainsi que de sirop d’érable, une belle idée.  Un mélange de goûts intéressant qui nous ouvrait l’appétit pour le repas.

Bon en torrieux!

Entrée #1

Pour commencer le festin, les serveurs nous ont présenté une terrine de wapiti avec betteraves marinées à l’érable.  La terrine était délicieuse, ferme, servie avec la betterave pour rehausser le goût, une bouchée très intéressante.  Une mousse de foie de volaille et gelée d’érable nous était offerte avec quelques petites biscottes ainsi que des œufs mimosas saupoudrés d’érable. La mousse était tellement bonne que plusieurs des convives présents ont terminé leur pot à la cuillère.

Potage à la courge fumée

Pour se réchauffer, nous avons dégusté un potage de courge fumée, saumon confit au gras de canard et oignons cipollinis marinés à l’érable.  Le goût de fumée, très présent dans le potage, donnait un aspect tout à fait intéressant avec un saumon mi-cuît sur lequel était jonchés les oignons cipollinis. J’ai adoré le saumon.

Pour le plat principal: dinde à l’érable cuite sous vide, ragoût de cuisse braisée, haricots cocos, carottes et oreilles de crisse.  Disposé dans une marmite pour quatre placée directement sur la table, ce plat très convivial nous rappelle un peu plus la cabane à sucre traditionnelle.  La dinde était extrêmement juteuse et grâce au ragoût de cuisse ainsi qu’aux oreilles de crisse, le mélange de saveurs était bien agréable.  On ajoute bien évidemment un gros coulis de sirop d’érable sur le tout afin de satisfaire nos estomacs gourmands. L’idée de se servir nous-même m’a beaucoup plu.

Repas principal

Le fun en câline !

Le dessert était composé d’un pot de crème au chocolat, érable et sel de maldon.  J’ai dû me retenir afin de ne pas littéralement dévorer ce dessert complètement sublime, un mélange de textures ainsi que de sucré-salé comme j’en ai rarement vu.  J’étais aux anges. Nous avions également droit à un étagé de glace à l’érable sur ses biscuits ainsi qu’un financier à l’érable.  Le sandwich à la crème glacée revisité était rafraichissant après ce repas relativement lourd.  Pour terminer, une mignardise de mousse à l’érable gelée à l’azote concoctée devant nos yeux.  C’est grâce à la cuisine moléculaire que nous pouvons découvrir ce petit délice (quoiqu’extrêmement sucré), qu’il faut laisser fondre lentement dans sa bouche pour bien en apprécier la finesse.

Financier à l'érable et sandwich glacé

Le seul petit point négatif de la soirée: la musique, qui était parfois détonante par rapport au décor et au reste de la soirée.

On y va Quand ?

  • du 10 mars au 15 avril 2011

La soirée se passe ?

  • Scena (Quais du Vieux-Port)

C’est Combien ?

  • 55$ par personne taxes et services en sus.

Réservation ?

Les chefs préparent la meringue glacée
La décoration était superbe
Le panache
Le meilleur dessert du monde
Desserts

L’orthorexie (collaboration : Hubert Cormier)

Obsession + nourriture saine = orthorexie?

Si on se fie au Guide alimentaire canadien, la référence en matière de saine alimentation au pays, je devrais manger huit portions du groupe des « Produits céréaliers », de huit à dix portions du groupe des « Légumes et fruits », deux portions du groupe « Lait et substituts » et trois portions du groupe « Viande et substituts ». C’est parfois difficile de respecter toutes ces quantités et d’inclure toutes les portions recommandées dans notre alimentation usuelle. Le grand responsable du non-respect de ces recommandations : le 5e groupe, soit les aliments autres! Dans ce groupe, on retrouve les pâtisseries, les croustilles, les confiseries et compagnie! Lorsqu’on mange ces aliments, on vient empiéter sur ce que le Guide propose et l’on finit par ne pas consommer toutes les portions suggérées, car on considère qu’elles sont trop élevées… Or, si je mange une demi-tasse de fraises en guise de dessert (correspondant à 29 calories), j’épargne plus de 200 calories en comparaison avec un beigne achetée du commerce. Il est alors facile de dépasser son besoin énergétique quotidien! Mais, où je veux en venir avec cette introduction, c’est au sentiment que pourrait procurer le non-respect du Guide pour certaines personnes. Il n’y a pas de mal à manger quelques frites de temps à autre. Là où le bât blesse, et je crois que vous le savez, c’est lorsqu’on tombe dans l’excès. Pour quiconque, cette règle s’applique quotidiennement et c’est là que réside toute la notion du plaisir de manger. Toutefois, certains doivent vivre avec un trouble de conduite alimentaire (TCA) qui les force à consommer le nombre exact de portions recommandées par le Guide alimentaire canadien et ne pourront s’endormir que lorsque le compte sera bon. On parle d’un trouble qui prône l’adoption de saines habitudes alimentaires à l’extrême, ce qui vient créer un sentiment obsessif pour la nourriture saine. C’est l’orthorexie.

L’orthorexie, quand manger devient une obsession.

Ce trouble, bien qu’il ne soit pas reconnu comme une pathologie mentale au même titre que l’anorexie et la boulimie, amène la personne à souffrir d’un déséquilibre en lien avec l’alimentation. On ne devient pas orthorexique du jour au lendemain. L’apparition est sournoise et elle profite généralement d’un renforcement au quotidien suite à un sentiment de bien-être ou suite à des résultats significatifs, comme la perte de poids, qui feront en sorte que la personne développera un sentiment de culpabilité à ne pas se conformer à un régime de vie sain. L’orthorexie est souvent présente chez ceux et celles qui présentaient déjà un intérêt normal pour une alimentation saine. Ce n’est que lorsque cet intérêt tourne à l’obsession qu’on peut alors penser à cette pathologie. Lorsque  l’attitude se rigidifie, bien manger peut même devenir malsain et mener à l’adoption de plusieurs comportements envahissants.

Quelles en sont les causes?

Obsession de la nourriture, obsession de saines habitudes de vie, avoir un contrôle sur soi et sur ce que l’on mange, vouloir une bonne santé à tout prix ne sont que quelques-unes des causes qui pourraient expliquer le développement de l’orthorexie. Le désir d’améliorer son état général ou vaincre une maladie chronique par l’adoption de saines habitudes alimentaires sont aussi des points de départ répandus. En effet, l’annonce du diagnostic d’une maladie chronique comme le diabète, peut causer un choc émotionnel intense qui pousserait la personne à croire qu’en modifiant son alimentation, il serait possible d’éradiquer la maladie ou du moins, la contrôler.

À suivre, deuxième partie de ce dossier spécial sur l’orthorexie la semaine prochaine…

Par Hubert Cormier nutritionniste

L’orthorexie deuxième partie

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Cake au citron

Je vous présente une de mes recettes de cake préférée.  La quantité de citron est juste parfaite, un vrai plaisir.

Ingrédients:

  • 3 œufs
  • 170 g de sucre
  • 160g de farine
  • 1/3 de sachet de levure
  • 150 g de beurre demi-sel
  • 1 once et 3/4 de jus de citron
  • zeste de 2 citrons

Préparation :

Préchauffer votre four à 355 F. Faire fondre le beurre.  Dans un bol, mélanger au fouet les œufs et le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse.  Incorporer la farine et la levure, puis le beurre. Laver les citrons.  Zester les citrons finement avec une râpe. Presser les citrons. Verser le jus dans la pâte avec les zestes. Remuer délicatement avec une spatule. Verser le tout dans un moule beurré et fariné. Mettre au four pendant 40 min.

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Voir également : cake aux carottes

Les moules et les palourdes (collabo Hubert Cormier)

Les moules et les palourdes!

Pour continuer sur le sujet des fruits de mer, on ne peut passer à côté des moules! Vous en mangez probablement au restaurant et plus rarement, à la maison, la conservation étant limitée. En effet, les moules en coquilles doivent être gardées au réfrigérateur sur un linge humide et au maximum trois jours. Il est préférable de les consommer la journée de l’achat pour un maximum de fraîcheur.

Une des recettes de moules les plus populaires est probablement celle des moules marinière. Ma conscience en tant que nutritionniste vous dira probablement que la sauce est très riche en énergie puisqu’elle est faite à partir de crème et de beurre quoiqu’il ne faut pas bannir les gras de notre alimentation, mais les modérer! C’est là que repose toute la différence. Cependant, avec les moules, il est facile de manger sans compter, plus particulièrement quand on se retrouve au restaurant et qu’elles sont proposées à volonté. Du côté de la valeur nutritive de ces dernières, une moule de taille moyenne (8 grammes) fournit 14 calories qui se décomposent en 1,9 grammes de protéines (8 calories), 0,4 gramme de lipides (env. 4 calories) et 0,6 gramme de glucides (env. 2 calories). Les moules contiennent une bonne quantité de cholestérol. À titre indicatif, si vous mangez 30 moules, vous ingérez également 120 milligrammes de cholestérol alimentaire, ce qui correspond au tiers des recommandations journalières de Santé Canada. En ce qui concerne les vitamines, on y retrouve de la vitamine A, C, B12 et B1 entre autres. Du côté des minéraux, les moules contiennent du calcium, du phosphore, du sodium, du magnésium, du zinc et du fer.

Saviez-vous? Il faut acheter les moules fraîches seulement lorsqu’elles sont vivantes! À cet instant, les valves seront fermées et si elles sont légèrement entrouvertes, elles doivent se refermer lentement lorsqu’on les frappe. Sinon, il est préférable de les écarter puisqu’elles peuvent causer de graves intoxications alimentaires. Une moule morte s’ouvrira d’elle-même, c’est pourquoi, en fin de cuisson, toutes les moules sont alors ouvertes, nous permettant alors de les déguster!

Quant à elle, la palourde, un autre mollusque bivalve, est souvent utilisée pour de multiples usages en restauration. Le terme palourde est un terme général qui désigne plusieurs variétés de mollusques dont les couteaux (ou rasoirs), la palourde américaine ou encore la mye. Cependant, malgré des différences dans leur forme et leur grosseur, la chair est comparable.

En ce qui concerne les valeurs nutritives des palourdes, elles fournissent 18 calories (pour une portion de 12 grammes, soit une grosse mye) qui se décomposent en 3,1 grammes de protéines (env. 13 calories), 0,2 gramme de lipides (2 calories) et 0,6 gramme de glucides (env. 3 calories). Les palourdes sont riches en vitamine B12 et en potassium. Elles contiennent également une quantité étonnante de fer, soit 28 milligrammes/100g, l’équivalent de 8 fois la quantité retrouvée dans un rôti de bœuf. Elles sont la meilleure source de fer hémique parmi tous les aliments!

Vous désirez intégrer les palourdes dans votre alimentation, mais ne savez pas comment les apprêter et les cuisiner? Essayer une chaudrée de palourdes qui est une recette fort simple. Vous pouvez même les manger nature, crues ou cuites. Pour les plus aventureux, vous pouvez les intégrer parfaitement à vos paellas!

Bon appétit!

Par Hubert Cormier, nutritionniste

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Voir également :

Moules marinières

Linguine aux moules et fruits de mer