Une bière, par Hubert Cormier, nutritionniste

Par Hubert Cormier, nutritionniste

Vous vous êtes déjà demandés ce que contenait réellement cette bouteille de 341 millilitres de bière?

Comme tout liquide, il n’est pas surprenant d’y trouver une grande quantité d’eau. En fait, une bouteille en contient environ 1 ¼ tasse. Une bière contient aussi des protéines, 1,6 grammes pour être plus précis. Bien entendu, on y retrouve également des glucides (12 grammes) qui proviennent des ingrédients principaux entrant dans la fabrication de la bière, soit le houblon, le malt, l’orge ou encore le seigle.

Une bière standard à 5% d’alcool renfermera environ 13,7 grammes d’alcool. On sait que 1 gramme d’alcool = 7 calories, alors il est possible de calculer l’apport en calories de l’alcool : 96kcal! Si on opte pour la légère, on ne réduit les calories provenant de l’alcool qu’à 74 kcal. La différence est minime, mais comme on sait qu’il est difficile de s’arrêter après juste une bière, il faut multiplier cet écart et, en bout de ligne, il peut s’avérer très significatif. Du côté des minéraux, la bière est une source de calcium (14mg), de magnésium (21mg),  de phosphore (48mg), de potassium (92mg) et de sodium (14mg). En ce qui a trait aux vitamines, on retrouve des traces des vitamines du complexe B, dont la niacine.

Une bière procure en moyenne 150 calories. Quand on considère qu’un surplus de 500 calories par jour mènera vers la prise d’une livre à la fin de la semaine, la modération a bien meilleur goût. Sur ce, amusez-vous bien! –

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L’orthorexie deuxième partie (collaboration : Hubert Cormier)

L’orthorexie

Voir la première partie ici

Les orthorexiques suivront à la lettre les recommandations diététiques et les appliqueront au quotidien, ce qui peut s’avérer moins drôle pour l’entourage devant composer avec ce nouveau mode de vie. L’entourage sera confronté également à l’apparition de nouvelles manies qui, à la longue, peuvent devenir envahissantes et peuvent même provoquer l’isolement du sujet atteint d’orthorexie.  Parmi ces manies, la lecture constante d’étiquettes et des tableaux de la valeur nutritive, peser tous les aliments, vérifier les modes de fabrication, s’assurer des qualités organoleptiques des aliments consommés, s’assurer qu’aucun pesticide n’a été utilisé pour la production des légumes et des fruits, calculer les apports en nutriments tels les oméga-3 et la liste pourrait s’allonger encore et encore!

C’est ainsi que la personne devient de moins en moins fonctionnelle dans son quotidien et qu’une rigidité croissante s’installe. Cela peut même provoquer un isolement créé par la situation. Il devient alors difficile de faire toutes les sorties habituelles telles que d’aller manger au restaurant ou bien être reçu chez des amis ou de la famille par crainte de devoir manger ce qui est proposé. Les personnes souffrant d’orthorexie redouteront souvent de manger à l’extérieur, car elles ne connaîtront pas les ingrédients entrant dans la recette, le mode de préparation, la salubrité des aliments, etc. L’idée de ne pas avoir le contrôle sur ce qui est servi poussera les orthorexiques à l’auto-exclusion lors de certaines circonstances, ce qui peut avoir des impacts sur le plan des relations interpersonnelles. Il n’est pas facile de devoir se résigner à se cuisiner un souper seul à la maison alors que tout notre entourage a bien du plaisir autour d’une bonne table.

Quels sont les recours?

Comme l’orthorexie est avant tout un trouble psychologique, il importe de s’entourer des bonnes personnes pour démystifier les causes de l’apparition de la pathologie et ainsi résoudre le problème. Il peut s’avérer utile de consulter un psychologue puisque certaines causes recèlent des problèmes sous-jacents. L’adage « un esprit sain dans un corps sain » n’aura jamais été aussi vrai. Pour les orthorexiques, la perfection n’est pas uniquement physique, mais semble également être d’origine spirituelle. Pour eux, toutes ces restrictions alimentaires et l’art de manger sainement ont des connotations de pureté intérieure. L’aide d’un nutritionniste peut aider à se remettre sur le droit chemin par rapport à l’alimentation et vaincre ses manies par l’abolition de certaines croyances ou mythes qui ont renforcé le sentiment de rigidité. Le traitement peut alors s’échelonner sur des années. Plus il est commencé tôt, plus il sera gage de succès.

Il faut demeurer vigilant et être capable de se poser les bonnes questions. Tout est une question de jugement. Il est possible de pousser sa réflexion sur ses propres comportements en répondant aux dix questions du test de Bratman :

  1. Passez-vous plus de 3 heures par jour à penser à votre régime alimentaire?
  2. Planifiez-vous vos repas plusieurs jours à l’avance?
  3. La valeur nutritionnelle de votre repas est-elle à vos yeux plus importante que le plaisir de le déguster?
  4. La qualité de votre vie s’est-elle dégradée, alors que la qualité de votre nourriture s’est améliorée?
  5. Êtes-vous récemment devenu plus exigeant(e) avec vous-même?
  6. Votre amour-propre est-il renforcé par votre volonté de manger sain?
  7. Avez-vous renoncé à des aliments que vous aimiez au profit d’aliments «sains»?
  8. Votre régime alimentaire gêne-t-il vos sorties, vous éloignant de votre famille et de vos amis?
  9. Éprouvez-vous un sentiment de culpabilité dès que vous vous écartez de votre régime?
  10. Vous sentez-vous en paix avec vous-même et pensez-vous bien vous contrôler lorsque vous mangez sain?

En répondant « oui » à quatre ou cinq des questions ci-dessus, vous révélez qu’en ce qui concerne votre alimentation, mieux vaudrait avoir une attitude plus détendue. En répondant oui à toutes les questions, vous montrez que vous êtes complètement obsédé par le fait de manger sainement.

À la lumière de toutes ces réflexions, mieux vaut allier plaisir et saine alimentation dans un mode de vie actif, sans trop de restriction alimentaire, qui amèneraient un sentiment de culpabilité! On se fait plaisir et sur ce, bon appétit!

Par Hubert Cormier nutritionniste

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L’orthorexie (collaboration : Hubert Cormier)

Obsession + nourriture saine = orthorexie?

Si on se fie au Guide alimentaire canadien, la référence en matière de saine alimentation au pays, je devrais manger huit portions du groupe des « Produits céréaliers », de huit à dix portions du groupe des « Légumes et fruits », deux portions du groupe « Lait et substituts » et trois portions du groupe « Viande et substituts ». C’est parfois difficile de respecter toutes ces quantités et d’inclure toutes les portions recommandées dans notre alimentation usuelle. Le grand responsable du non-respect de ces recommandations : le 5e groupe, soit les aliments autres! Dans ce groupe, on retrouve les pâtisseries, les croustilles, les confiseries et compagnie! Lorsqu’on mange ces aliments, on vient empiéter sur ce que le Guide propose et l’on finit par ne pas consommer toutes les portions suggérées, car on considère qu’elles sont trop élevées… Or, si je mange une demi-tasse de fraises en guise de dessert (correspondant à 29 calories), j’épargne plus de 200 calories en comparaison avec un beigne achetée du commerce. Il est alors facile de dépasser son besoin énergétique quotidien! Mais, où je veux en venir avec cette introduction, c’est au sentiment que pourrait procurer le non-respect du Guide pour certaines personnes. Il n’y a pas de mal à manger quelques frites de temps à autre. Là où le bât blesse, et je crois que vous le savez, c’est lorsqu’on tombe dans l’excès. Pour quiconque, cette règle s’applique quotidiennement et c’est là que réside toute la notion du plaisir de manger. Toutefois, certains doivent vivre avec un trouble de conduite alimentaire (TCA) qui les force à consommer le nombre exact de portions recommandées par le Guide alimentaire canadien et ne pourront s’endormir que lorsque le compte sera bon. On parle d’un trouble qui prône l’adoption de saines habitudes alimentaires à l’extrême, ce qui vient créer un sentiment obsessif pour la nourriture saine. C’est l’orthorexie.

L’orthorexie, quand manger devient une obsession.

Ce trouble, bien qu’il ne soit pas reconnu comme une pathologie mentale au même titre que l’anorexie et la boulimie, amène la personne à souffrir d’un déséquilibre en lien avec l’alimentation. On ne devient pas orthorexique du jour au lendemain. L’apparition est sournoise et elle profite généralement d’un renforcement au quotidien suite à un sentiment de bien-être ou suite à des résultats significatifs, comme la perte de poids, qui feront en sorte que la personne développera un sentiment de culpabilité à ne pas se conformer à un régime de vie sain. L’orthorexie est souvent présente chez ceux et celles qui présentaient déjà un intérêt normal pour une alimentation saine. Ce n’est que lorsque cet intérêt tourne à l’obsession qu’on peut alors penser à cette pathologie. Lorsque  l’attitude se rigidifie, bien manger peut même devenir malsain et mener à l’adoption de plusieurs comportements envahissants.

Quelles en sont les causes?

Obsession de la nourriture, obsession de saines habitudes de vie, avoir un contrôle sur soi et sur ce que l’on mange, vouloir une bonne santé à tout prix ne sont que quelques-unes des causes qui pourraient expliquer le développement de l’orthorexie. Le désir d’améliorer son état général ou vaincre une maladie chronique par l’adoption de saines habitudes alimentaires sont aussi des points de départ répandus. En effet, l’annonce du diagnostic d’une maladie chronique comme le diabète, peut causer un choc émotionnel intense qui pousserait la personne à croire qu’en modifiant son alimentation, il serait possible d’éradiquer la maladie ou du moins, la contrôler.

À suivre, deuxième partie de ce dossier spécial sur l’orthorexie la semaine prochaine…

Par Hubert Cormier nutritionniste

L’orthorexie deuxième partie

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Les moules et les palourdes (collabo Hubert Cormier)

Les moules et les palourdes!

Pour continuer sur le sujet des fruits de mer, on ne peut passer à côté des moules! Vous en mangez probablement au restaurant et plus rarement, à la maison, la conservation étant limitée. En effet, les moules en coquilles doivent être gardées au réfrigérateur sur un linge humide et au maximum trois jours. Il est préférable de les consommer la journée de l’achat pour un maximum de fraîcheur.

Une des recettes de moules les plus populaires est probablement celle des moules marinière. Ma conscience en tant que nutritionniste vous dira probablement que la sauce est très riche en énergie puisqu’elle est faite à partir de crème et de beurre quoiqu’il ne faut pas bannir les gras de notre alimentation, mais les modérer! C’est là que repose toute la différence. Cependant, avec les moules, il est facile de manger sans compter, plus particulièrement quand on se retrouve au restaurant et qu’elles sont proposées à volonté. Du côté de la valeur nutritive de ces dernières, une moule de taille moyenne (8 grammes) fournit 14 calories qui se décomposent en 1,9 grammes de protéines (8 calories), 0,4 gramme de lipides (env. 4 calories) et 0,6 gramme de glucides (env. 2 calories). Les moules contiennent une bonne quantité de cholestérol. À titre indicatif, si vous mangez 30 moules, vous ingérez également 120 milligrammes de cholestérol alimentaire, ce qui correspond au tiers des recommandations journalières de Santé Canada. En ce qui concerne les vitamines, on y retrouve de la vitamine A, C, B12 et B1 entre autres. Du côté des minéraux, les moules contiennent du calcium, du phosphore, du sodium, du magnésium, du zinc et du fer.

Saviez-vous? Il faut acheter les moules fraîches seulement lorsqu’elles sont vivantes! À cet instant, les valves seront fermées et si elles sont légèrement entrouvertes, elles doivent se refermer lentement lorsqu’on les frappe. Sinon, il est préférable de les écarter puisqu’elles peuvent causer de graves intoxications alimentaires. Une moule morte s’ouvrira d’elle-même, c’est pourquoi, en fin de cuisson, toutes les moules sont alors ouvertes, nous permettant alors de les déguster!

Quant à elle, la palourde, un autre mollusque bivalve, est souvent utilisée pour de multiples usages en restauration. Le terme palourde est un terme général qui désigne plusieurs variétés de mollusques dont les couteaux (ou rasoirs), la palourde américaine ou encore la mye. Cependant, malgré des différences dans leur forme et leur grosseur, la chair est comparable.

En ce qui concerne les valeurs nutritives des palourdes, elles fournissent 18 calories (pour une portion de 12 grammes, soit une grosse mye) qui se décomposent en 3,1 grammes de protéines (env. 13 calories), 0,2 gramme de lipides (2 calories) et 0,6 gramme de glucides (env. 3 calories). Les palourdes sont riches en vitamine B12 et en potassium. Elles contiennent également une quantité étonnante de fer, soit 28 milligrammes/100g, l’équivalent de 8 fois la quantité retrouvée dans un rôti de bœuf. Elles sont la meilleure source de fer hémique parmi tous les aliments!

Vous désirez intégrer les palourdes dans votre alimentation, mais ne savez pas comment les apprêter et les cuisiner? Essayer une chaudrée de palourdes qui est une recette fort simple. Vous pouvez même les manger nature, crues ou cuites. Pour les plus aventureux, vous pouvez les intégrer parfaitement à vos paellas!

Bon appétit!

Par Hubert Cormier, nutritionniste

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Voir également :

Moules marinières

Linguine aux moules et fruits de mer

À la soupe! (Collabo Hubert Cormier)

Quand nous sommes à court d’idée, il reste… la soupe!

Vous rentrez à la maison, par un soir pluvieux, journée plutôt sombre, et la déprime s’empare de vous. Vous n’avez plus de motivation pour les corvées de la vie quotidienne comme faire à manger par exemple, car vous avez tout donné au bureau. En plus, votre réfrigérateur est quasi vide et vous ne désirez pas sortir pour faire vos emplettes au marché du coin. Toutefois, il vous reste quelques légumes dans un des tiroirs du réfrigérateur, et certains sont même en fin de vie. Il est alors de mise de se faire une bonne chaudronnée de soupe!

La soupe est un mets « dépanneur ». Elle se prête bien à toutes les occasions, soit comme entrée ou même comme plat principal si on lui rajoute une source protéique telle des légumineuses, du poulet, des cubes de jambon ou de bœuf, différents fruits de mer, etc. La soupe se congèle très bien et vous pouvez même préparer à l’avance des portions individuelles qui seront très appréciées pour les lunchs! Les plus aventureux essaieront peut-être d’y ajouter des fruits tels des poires ou des melons et consommeront leur soupe au moment du dessert. Ce qui est génial, c’est que les possibilités sont infinies en matière de goûts, de saveurs, de textures et de consistances.

Il est très facile de cuisiner une soupe! Vous prenez littéralement tout ce que vous avez sous la main en terme de légumes et les faites bouillir dans un bouillon de légumes ou de poulet (commerciaux ou maison). Il est à noter que les bouillons commerciaux contiennent des quantités astronomiques de sodium, un nutriment relié majoritairement à l’hypertension et qui risque d’aggraver vos chances de souffrir de maladies cardiovasculaires. Vous pouvez faire suer ou sauter vos légumes dans un corps gras au préalable (étape facultative! Surtout quand on surveille la quantité de lipides ingérés).

« Faire suer ses légumes » signifie les faire chauffer doucement pour qu’ils rendent leur eau tandis que l’expression « faire sauter ses légumes » est l’action de faire cuire rapidement ses légumes coupés en morceaux, en les remuant souvent.

La soupe offre de multiples avantages d’un point de vue nutritionnel. C’est un mets qui a une faible densité énergétique, donc qui ne fournit pas beaucoup de calories par grammes. De plus, la soupe vous fournira quelques portions de légumes (ou même parfois de fruits!) supplémentaires, ce qui vous permettra d’atteindre les recommandations du Guide alimentaire canadien (GAC) qui suggère une consommation de 7 à 10 portions du groupe Légumes et Fruits.

« Il a été démontré que l’ajout de soupe à une alimentation saine peut s’avérer une stratégie comportementale particulièrement utile dans un programme global de gestion de poids » a déclaré Jonh P. Foreyt, Ph. D et directeur du Behavioral Medicine Research Center, au Texas. C’est notamment parce que la soupe est moins riche en calories et qu’elle produit une sensation de satiété et de satisfaction. De plus, de récentes études ont prouvé que manger une soupe en entrée réduisait considérablement la grosseur des portions consommées lors du repas. Intéressant, non?

Le saviez-vous? Dans la nouvelle édition du GAC, il y a eu une inversion volontaire des termes Fruits et Légumes pour désigner la nouvelle appellation du groupe! Le résultat : Légumes et Fruits. On veut ainsi promouvoir davantage la consommation de légumes et favoriser leur achat!

Si vous êtes vraiment pressé, il y a toujours la solution la plus rapide qui consiste à acheter des soupes déjà préparées, soit fraîches ou bien encore en conserve. Il y en a vraiment pour tous les goûts. Cependant, il importe de bien regarder la liste des ingrédients et le tableau de la valeur nutritive.

Les principaux critères à surveiller lors de l’achat (portion usuelle de 250 millilitres) :

  • Un maximum de 480 milligrammes de sodium
  • Un minimum de 3 grammes de protéines
  • Au plus 20 grammes de glucides
  • 0 gras trans et saturés

L’industrie fait aussi son travail en modifiant certaines recettes afin de les rendre plus « santé » et afin de satisfaire les exigences des consommateurs. Campbell Canada a récemment coupé de 25% les calories de certaines variétés de soupes les plus populaires et six des sept variétés offertes sur le marché arborent désormais le logo Visez Santé de la Fondation des maladies du cœur. Belle initiative de la part de Campbell!

Sur ce, je vous conseille de faire le ménage de votre réfrigérateur et de vous concocter une bonne soupe maison! Laisser ensuite son arôme envahir l’espace et vous verrez, il n’y a rien de plus réconfortant!

Hubert Cormier, nutritionniste

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Guide restos Voir, nouvelle saison

Guide Restos VOIR sur Évasion, nouvelle saison qui s’amorce…

Par Hubert Cormier, nutritionniste

Que vous soyez fanas de bonne bouffe, de bons restaurants ou bien encore de bonnes adresses pour prendre un verre, la séduisante Anne-Marie Withenshaw revient à la charge à la barre de l’émission Guide Restos VOIR, un incontournable pour tous les « foodies » inavoués! Chaque semaine, elle nous fait découvrir à nous et à son invité, des restaurants branchés. Les plats présentés, choix personnels des artistes invités et selon l’inspiration d’Anne-Marie, sont souvent à couper le souffle! Ils vous feront sans aucun doute saliver! Petit conseil : ne pas écouter cette émission le ventre vide!

De plus, on adore les confidences, l’aspect chaleureux et convivial des lieux où sont réalisées les entrevues et nos coqueluches québécoises! Cette saison, Julie Perreault, Rémi-Pierre Paquin, Marc Hervieux, Marie-Mai et Jean-René Dufort comptent parmi les invités! L’émission réserve son lot de surprises! On surprend souvent les invités avec l’arrivée d’un ami, d’un collègue, d’un amoureux, d’une vieille connaissance! Les conversations coulent à flot, sans jamais perdre le fil conducteur, la nourriture! À la fin des services, une fois la panse bien remplie, Anne-Marie et ses invités attribuent leurs étoiles! Il est également intéressant de pouvoir comparer avec celles attribuée par le journal VOIR. Il arrive qu’il y a des divergences entre les résultats! Mais comme le goût est subjectif et propre à chacun, il est tout à fait normal que certaines opinions diffèrent!

Une émission à voir absolument! Pour ceux qui désirent connaître de nouvelles tables, de nouvelles saveurs, vous serez comblés!

Dès vendredi à 20h, sur Évasion et en rediffusion les samedis à 14h

Le site web du Guide Restos VOIR : http://www.guiderestos.com/

Suivez Anne-Marie Withenshaw sur twitter : http://twitter.com/AMWITHENSHAW


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Tendances 2011 alimentation par Hubert Cormier

Tendances 2011

Chaque nouvelle année est synonyme de renouveau et le monde de la nutrition n’y échappe pas! Quelles seront les tendances en 2011? Tour d’horizon de ce qui se dégage comme étant les grandes lignes en matière d’alimentation…

Depuis déjà quelques temps, nous sommes sur la vague « écologie » et 2011 semble suivre la même direction. Les produits biologiques ont toujours la cote auprès des consommateurs, même si on sent toutefois un essoufflement. Il est tout à fait compréhensible de devoir faire des choix lorsqu’on annonce une flambée des prix à la consommation. Comme la facture de votre panier d’épicerie pourrait grimper d’environ 15% pour certains produits, choisirez-vous toujours vos produits biologiques en sachant qu’ils sont plus chers? D’un point de vue strictement nutritionnel, il y a très peu de différences entre le fait de choisir un produit biologique ou non. Maintenant, d’un point de vue éthique et environnemental, il peut être approprié de faire ces achats, puisqu’on encourage souvent les cultivateurs locaux, appelé locavorisme.

Le locavorisme est un terme utilisé pour décrire le commerce envers les producteurs locaux et le terroir. Un rayon d’environ 200 kilomètres est respectable pour parler de locavorisme, en comparaison avec les 5000 kilomètres que doivent parcourir vos bananes pour se rendre jusque dans nos marchés! Au Québec, nous avons d’excellents producteurs qui offrent des produits de qualité! Pourquoi ne pas en profiter et permettre à ces producteurs de vivre de leur culture? Les bénéfices sont autant économiques qu’écologiques! Cette tendance semble même déjà s’ancrer chez nos voisins du Sud ainsi qu’en Grande-Bretagne, si bien qu’on ne parle plus d’une simple mode passagère! Je vous invite également à aller consulter le site Web de SlowFood Montréal , une initiative qui permet de soulever les problématiques et les réalités locales du système agro-alimentaire en vue de trouver une véritable alternative, bonne, propre et juste!

Dans la même veine d’idées, où il est bon d’encourager les producteurs locaux, une catégorie d’aliments, cultivés au Québec, émerge! Les légumes racines, appelés également tubercules! Les plus tendances : le topinambour, le panais, l’igname (que l’on confond souvent avec la patate douce), la pomme de terre bleue, et le crosne, de la famille des labiacées.  Fait intéressant sur la pomme de terre bleue, qu’on appelle aussi vitelotte : elle est riche en anthocyanines, d’où la pigmentation bleue, qui ont de puissantes propriétés antioxydantes! Les vitelottes s’apprêtent comme les pommes de terre régulières, soit en salade, cuites au four, en frites, dans les potages, etc.

Les plantes sauvages auront également la cote! Qu’on parle de champignons sauvages, de crosses de fougères (les fameuses « têtes de violon »), de fleurs comestibles, jamais la nature ne se sera retrouvée autant dans nos assiettes. Un bémol toutefois pour le mycologue en vous, mieux vaut suivre un cours avec des experts en la matière, car certains champignons peuvent être toxiques pour l’homme.  Vous pouvez également en apprendre sur la matière en consultant des ouvrages de références comme le livre « Connaître, cueillir et cuisiner les champignons sauvages du Québec », de Matthieu Sicard et Yves Lamoureux.

Pour rester dans le thème de la nature, les viandes de bois comme le chevreuil et l’orignal peuvent s’avérer de bons choix, surtout pour ceux et celles qui surveillent leur taux de cholestérol sanguin! Ces viandes sont légèrement plus goûteuses, mais tellement délicieuses. Pour une portion de 75g de viande (imaginez la paume de votre main), le chevreuil apportera 23 grammes de protéines et seulement 2 grammes de gras (dont 0,9 saturés) en comparaison avec le bœuf qui vous fournira environ la même quantité de protéines, mais beaucoup plus de gras totaux avec 8 grammes, dont près de 3,5 grammes de gras saturés. Ce sont les gras saturés qui sont majoritairement responsables des taux élevés de cholestérol qui, à la longue, peuvent mener à l’athérosclérose, soit le durcissement des artères par l’accumulation de plaques athéromateuses. Vous pouvez facilement faire la substitution de la viande de bœuf par celle provenant de gibiers, votre santé ne s’en portera que mieux! De plus, il est recommandé de limiter sa consommation de viande rouge et privilégier d’autres sources de protéines comme le tofu!

Vous connaissez le matcha? Il s’agit en réalité d’une fine poudre de thé vert utilisée pour la cérémonie du thé, mais également en cuisine japonaise. Dans son processus de fabrication, les feuilles de thé, une fois passées à la vapeur, sèchent à l’air ambiant. Lorsqu’elles sont bien sèches, elles sont alors dépouillées de leur tige et de tous les autres débris puis elles sont passées dans un moulin afin de mettre en poudre le tout. C’est d’ailleurs cette fine poudre verte que l’on achète. Pour le boire, vous devez vous équiper d’un fouet en bambou, qu’on appelle le chasen, et suivre les étapes délicates et nobles de la cérémonie du thé! Le but étant de créer une émulsion en brassant la mixture (l’eau chaude et le matcha) avec le chasen. Il est également possible d’en rajouter dans des smoothies pour les rendre un brin plus exotiques! On aime le matcha pour ses puissantes vertus antioxydantes via ses polyphénols qui permettent de réduire le risque de souffrir de maladies cardiovasculaires et on l’apprécie également puisqu’il permet une réduction notable du stress! Qu’attendez-vous? (Désolé… je ne voulais pas vous stresser!)

Vous avez la dent sucrée? Vous aimerez probablement ce qui suit : le cacao! C’est un produit qui est extrait de la fève du cacaoyer et qui est, comme vous le savez, l’ingrédient de base du chocolat! La poudre de cacao offre des valeurs nutritives intéressantes! Pour 90 millilitres (ou 30 grammes), on y retrouve près de 12 grammes de fibres, 15,6 grammes de glucides, 7,8 grammes de lipides et 5,4 grammes de protéines! On y retrouve également des substances telles la caféine et la théobromine ainsi que certains tannins qui confèrent au chocolat des vertus antioxydantes. Fait intéressant sur le chocolat : Il contient du phényléthylamine qui est une substance agissant sur certains neurotransmetteurs dans notre cerveau créant un état d’euphorie semblable à celui de la personne amoureuse! Ça fait rêver, non? Également cette année sera marqué par le grand retour des tartes cuisinées maison. On les aime sucrées, fruitées, généreuses et débordantes de saveurs! L’important est de se faire plaisir. Combinez des saveurs et expérimentez!

Voilà un résumé des principales tendances alimentaires de 2011! Peut-être n’y adhérerez-vous pas, mais vous saurez qu’elles sont belles et bien présentes et que certaines risquent de durer un moment! On aurait pu également s’attarder au gruau d’avoine qui fait un retour prometteur, à la cuisine coréenne et au quinoa qui ne cesse de grimper en popularité. Tout au long de l’année, nous resterons à l’affût pour connaître les tendances qui verront le jour en 2012! Le SIAL (Salon International de l’Agroalimentaire) est une référence en matière de nouveautés alimentaires et se tiendra au mois de mai à Toronto. À suivre…

Hubert Cormier, nutritionniste

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Hubert Cormier nutritionniste (collabo)

Bonjour à vous, adeptes de bonne nourriture!

Je suis excité à l’idée de pouvoir collaborer avec Emric pour enrichir le volet « nutrition » de son blog Fantaisie Urbaine. Comme je laisse à l’expert la partie Expériences culinaires, j’imagine que mes propos rentreront sous le thème des autres tribulations! Que de plaisir en perspective! Le mot « tribulation » signifie ni plus ni moins s’ouvrir à l’aventure, vivre dans l’adversité, combattre les difficultés. Qui a dit que bien manger était facile? Moi! Et c’est précisément ce que je vais tenter de vous faire découvrir au fil de mes billets!

Qui suis-je? Un jeune nutritionniste dynamique qui se passionne pour cet univers où l’alimentation et la santé s’allient pour faire naître une science des plus actuelles, la nutrition. Ancien stagiaire de la docteure et nutritionniste Isabelle Huot, j’ai été plongé dans le monde des communications, à mon plus grand plaisir. Peut-être avez-vous lu déjà quelques-uns de mes articles parus dans le Moi&Cie, Le Lundi, Le Journal de Montréal, L’actualité médicale, SantéMAG, GénérationMAG, CourirMAG ou bien encore Vitalité Québec. C’est avec un énorme plaisir que j’écris sur la nutrition pour démystifier et rendre cette science accessible à tous. Je poursuis également mes études pour toujours acquérir de nouvelles compétences. Je suis à la maîtrise en nutrition à l’INAF (l’Institut des Nutraceutiques et des Aliments Fonctionnels) avec un volet axé sur l’étude des gènes, que l’on appelle la nutrigénomique. J’y fais une recherche sur l’impact de la consommation d’acides gras poly-insaturés Oméga-3 sur le profil lipidique. Parallèlement à ce gros projet, je suis à l’écriture d’un tout premier livre avec une bonne amie, Charlotte Geroudet, également nutritionniste! Ce sera un livre sensationnel rempli d’outils et de découvertes sur la nutrition. Je suis également actif sur le réseau social Twitter où je donne des conseils nutritionnels, des faits amusants et où j’aime partager, pour le plaisir, une foule d’informations pertinentes en lien avec la nutrition!

J’espère que vous aurez autant de plaisir à me lire que j’en ai à écrire! Ma mission : vous transmettre ma passion, mais également vous faire prendre conscience de certains points qui vous permettrons d’améliorer votre alimentation et conséquemment, votre santé!

À bientôt!

Hubert Cormier, nutritionniste

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